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Channel: ReliefWeb Updates

Chad: Tchad Bulletin Humanitaire N° 02 | Février 2017

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Central African Republic, Chad, Nigeria

FAITS SAILLANTS

  • Après trois ans d’assistance sur le site de Gaoui, la communauté humanitaire plaide des solutions durables pour faciliter la réinsertion des retournés.

  • La Conférence humanitaire d’Oslo a permis aux pays du Bassin du Lac Tchad de recevoir des promesses de dons à hauteur de 672 millions de dollars américains, dont 458 millions en 2017.

Vers des solutions durables pour les retournés de Gaoui

Une réponse humanitaire dégressive sur le site Arrivés au Tchad depuis janvier 2014, après des décennies passées en République Centrafricaine (RCA), et pour certains plusieurs générations, environ 5 000 Tchadiens retournés (dont 57% de femmes et 43% d’hommes) ont été installés par les autorités, avec l’appui de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) sur le site de Zafaye à Gaoui, village situé à environ 15 km au nord-est de N’Djamena. Après trois ans d’assistance de la communauté humanitaire, la quasi-totalité des acteurs humanitaires se sont retirés du site par manque de financement, occasionnant la détérioration des conditions de vie des retournés. Les distributions de vivres sont sporadiques ; la moitié des 700 abris est dans un état de délabrement avancé ; l’absence de moyens de subsistance ne permet pas de payer les soins de santé du centre situé à trois kilomètres du site, et moins de la moitié des 18 forages du site et seulement 40 pour cent des latrines sont fonctionnels. Il faut ajouter à cela que 40 pour cent des enfants inscrits dans les écoles de N’Djamena, hors du site, ont été renvoyés pour non-paiement de frais de scolarité. UNICEF continue cependant de soutenir l’école du site, en prenant en charge le salaire des enseignants, via l’ONG nationale CDVT (Comité pour le développement du volontariat au Tchad). Pour l’année scolaire 2016-2017, UNICEF entend innover, en développant des activités génératrices de revenus avec les parents d’élèves, pour qu’avec le temps, la prise en charge des salaires des enseignants leur incombe entièrement.

Depuis 2016, la communauté humanitaire plaide pour une assistance principalement orientée vers les solutions durables pour faciliter la réinsertion des retournés de Gaoui. En effet, la majorité de ces retournés souhaite quitter le site pour s’insérer dans la ville de N’Djamena et reprendre une vie normale.

C’est ce qui ressort de l’enquête menée en 2016 par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en collaboration avec l’ONG ADES (Agence de développement économique et social). Les besoins prioritaires concernent l’accès au logement et aux moyens de subsistance suivis de l’accès à l’éducation et à l’emploi. La majorité des retournés, constituée d’anciens commerçants, veut reprendre des activités génératrices de revenus qui leur permettront de se prendre en charge et sortir ainsi de la dépendance à l’aide humanitaire.


Chad: Rapport annuel 2016

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Source: Médecins Sans Frontières
Country: Chad

Chad: West and Central Africa: Weekly Regional Humanitarian Snapshot (14 - 20 March 2017)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Central African Republic, Chad, Congo, Mali, Niger

CHAD

FIRE DESTROYS SHELTERS AT REFUGEE CAMP

A rapid humanitarian response is underway following a fire at Dosseye refugee camp in southern Chad on 15 March. The fire, whose cause is still unknown, destroyed several huts, food stocks and household items. No casualties were reported. Dosseye camp hosts more than 12,000 refugees from the Central African Republic.

CONGO

MONKEYPOX INFECTS 20, KILLS THREE

An outbreak of monkeypox has infected 20 people and caused three deaths in the northern Likouala department, the Ministry of Health confirmed on 16 March. Patients are receiving free medical care and the authorities have ramped up epidemiological surveillance and banned the handling of monkeys and other wild animals. Monkeypox is transmitted from an infected monkey to humans and then from one person to another. There is no vaccine against the virus and only the symptoms are treated. The country’s last outbreak was in 2003 in the same department.

NIGER

OVER 500 SUSPECTED MENINGITIS CASES

Four health districts (Niamey 2, Niamey 3, Ouallam and Tillabéry) have reached the alert threshold for meningitis with more than 5 cases per 100,000 inhabitants per week. In total, health authorities have registered 511 suspected cases and 34 deaths between 2 January and 12 March. The meningitis epidemiological season runs from December to June.

NIGER

INSECURITY IMPEDES EDUCATION IN DIFFA

School attendance continues to be hampered by insecurity and population movements in the southern Diffa region.

Thirty schools hosting 1,280 students remain closed, while 121 schools were re-opened in October 2016 with the support of the Ministry of Education.

MALI

ARMED GROUP SIGNS CHILD PROTECTION DEAL

On 17 March, the Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), a coalition of armed movements signatory to the June 2015 peace agreement, signed an action plan with the UN to end and prevent the recruitment and use, sexual violence and all other grave violations against children. The plan is binding on all CMA entities and includes concrete measures to end and prevent child recruitment and abuse.

AID WORKERS ATTACKED

Several attacks against local and international humanitarian workers have been reported between 11 and 13 March in Gao, Timbuktu and Mopti regions, killing one person and leaving several injured. Gunmen hijacked vehicles and equipment and ambushed trucks transporting food aid. The incidents have prompted affected organisations to seek alternative means to assist those in need.

Chad: Afrique de l’Ouest et du Centre: Aperçu humanitaire hebdomadaire (14 – 20 mars 2017)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Central African Republic, Chad, Congo, Mali, Niger

TCHAD

UN INCENDIE DÉTRUIT DES ABRIS DANS UN CAMP DE RÉFUGIÉS

Une réponse humanitaire rapide est en cours à la suite d'un incendie, le 15 mars, dans le camp de réfugiés de Dosseye, au sud du Tchad. Le feu, dont la cause est encore inconnue, a détruit plusieurs abris, des vivres et des articles ménagers. Aucune victime n'a été signalée. Le camp de Dosseye accueille plus de 12 000 réfugiés de la République centrafricaine.

CONGO

20 PERSONNES INFECTÉES PAR LA VARIOLE DU SINGE, 3 DÉCÈS

Une flambée de variole du singe a infecté 20 personnes et causé trois décès dans le département de Likouala, au nord, a confirmé le ministère de la Santé le 16 mars.
Les patients reçoivent des soins médicaux gratuits et les autorités ont intensifié la surveillance épidémiologique et interdit la manipulation des singes et autres animaux sauvages. La variole du singe est transmise d'un singe infecté à l'homme, puis d'une personne à l'autre. Il n’existe pas de vaccin contre le virus et seuls les symptômes sont traités. La dernière épidémie a eu lieu en 2003 dans le même département.

NIGER

PLUS DE 500 CAS SUSPECTS DE MÉNINGITE

Quatre districts sanitaires (Niamey 2, Niamey 3, Ouallam et Tillabéry) ont atteint le seuil d'alerte pour la méningite avec plus de 5 cas pour 100 000 habitants par semaine. Au total, les autorités sanitaires ont enregistré 511 cas suspects et 34 décès entre le 2 janvier et le 12 mars. La saison épidémiologique de la méningite s'étend de décembre à juin.

L’INSÉCURITÉ ENTRAVE L’ACCÈS À L’ÉDUCATION À DIFFA

La scolarisation continue d'être entravée par l'insécurité et les mouvements de population dans la région sud de Diffa. Trente écoles accueillant 1 280 écoliers restent fermées, tandis que 121 écoles ont été rouvertes en octobre 2016 avec le soutien du ministère de l'Éducation.

MALI

UN GROUPE ARMÉ SIGNE UN ACCORD DE PROTECTION DES ENFANTS

Le 17 mars, la Coordination des Mouvements de l'Azawad (CMA), une coalition de mouvements armés signataires de l'accord de paix de juin 2015, a signé un plan d'action avec l'ONU pour mettre fin et empêcher le recrutement et l'utilisation, la violence sexuelle et toutes les autres graves violations des droits de l'enfant. Le plan est contraignant pour toutes les entités de la CMA et comprend des mesures concrètes pour mettre fin et prévenir le recrutement et l'abus des enfants.

DES TRAVAILLEURS HUMANITAIRES ATTAQUÉS

Plusieurs attaques contre des travailleurs humanitaires locaux et internationaux ont été signalées entre le 11 et le 13 mars dans les régions de Gao, Tombouctou et Mopti, tuant une personne et faisant plusieurs blessés. Des hommes armés ont détourné des véhicules et des équipements et ont pris en embuscade des camions transportant de l'aide alimentaire.
Les incidents ont incité les organisations concernées à chercher d'autres moyens d'aider les personnes affectées.

Chad: UNICEF Chad Humanitarian Situation Report, February 2017

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Source: UN Children's Fund
Country: Central African Republic, Chad, Nigeria

Highlights

  • Chad’s pipeline of Ready to Use Therapeutic Food (RUTF) is facing an alarming strain. The current pipeline covers up to June 2017. Chad is a landlocked country and new supplies take four months to arrive in country - unless new funds are received by end of March, the country will be facing an RUTF shortage.

  • An Intercluster assessment mission visited 14 villages, of which 10 are on the islands south of Bol, where no humanitarian assistance has been provided to date. The mission estimated the affected population in visited areas at nearly 40,000 people, 30% of whom are school-aged children. As urgent humanitarian needs were identified (no access to drinking water and sanitation, malnutrition and food insecurity, lack of basic services), UNICEF is preparing a response plan to tackle them.

  • In the Lake Region, 16 boreholes with hand pumps in the islands and villages in Bol and Kangalom areas were completed, providing access to drinking water for 8,500 people. A total of 158 boreholes have been dug by UNICEF in the region since the beginning of the crisis.

  • $1.77 million in new emergency funding was received in February. When carry forward for 2016 projects is considered, the UNICEF HAC is 17% funded.

Situation Overview & Humanitarian Needs

Population Displacement

As of February 2017, there are 127,022 displaced persons in the Lake Region, including 106,045 registered persons (90,911 IDPs, 14,810 Chadians returnees and 324 third-country nationals), 12,759 estimated displaced persons and 8,218 Nigerian refugees1. Although displacement numbers remain globally stable, according to the CNARR2, the government body for refugees, about 500 households left the islands surrounding Bol (Kora 1, 2 and Garoua 1, 2) following the deployment of the military in January, and moved to the IDP site of Kousserie, in Bagasola. An IOM team assessed the site on 23 February and confirmed the information. In addition, according to MSF, 330 households which represent 2,300 people have arrived in Koulkimé 1, 2 and 3 from the villages of Kingirme and Dodgi south of Bol, followed by a second wave of displacements of 65 households. Ongoing military movements in the Lake region could be accompanied by an increase in security incidents or displacement. Last year, the resurgence of attacks and similar incidents in the Lake region in June-August 2016 coincided with the military operations of the Multinational Joint Task Force (MNJTF).

By end of February, more than 1,200 men, women and children have allegedly surrendered according to authorities, including 562 children. The Bagasola site where male surrenders were under surveillance of the MNJTF was found empty due to departures of the men reportedly to their villages of origin.

A mission by UNICEF protection partners and by WFP to the villages of return of the children with their families showed that the islands were not uninhabited as initially believed. The Humanitarian Country Team had requested an intercluster assessment mission, which took place from 10 and 15 February to visit 14 out of 22 initial villages of return. The mission estimated the affected population in visited areas at nearly 40,000 people, 30% of whom are school-aged children. 10 of the villages were on islands on the lake, while 4 were on land near IDP sites. Although the protection needs of the returnees was particularly acute, the overall humanitarian needs on the islands are the same for the entire population: stressed livelihoods, lack of access to basic services like health and education, absence of safe drinking water, and need for non-food items to protect children from the elements. The very difficult physical access to remote island villages was highlighted as a major challenge to humanitarian assistance and for the presence of the government through public services.

In Southern and Eastern Chad, the situation remains stable. 67,408 Central African refugees and 68,638 Chadian returnees still live in camps, and 33,356 returnees live in host villages. In the East, 314,441 refugees live in 12 camps, 1 site and host villages.

World: From coast to coast: Africa unites to tackle threat of polio

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Source: World Health Organization, UN Children's Fund
Country: Benin, Cameroon, Central African Republic, Chad, Côte d'Ivoire, Democratic Republic of the Congo, Guinea, Liberia, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Sierra Leone, World

116 million children to be immunized from coast to coast across the continent, as regional emergency outbreak response intensifies

23 March 2017 – Geneva/Brazzaville/New York/Dakar: More than 190 000 polio vaccinators in 13 countries across west and central Africa will immunize more than 116 million children over the next week, to tackle the last remaining stronghold of polio on the continent.

The synchronized vaccination campaign, one of the largest of its kind ever implemented in Africa, is part of urgent measures to permanently stop polio on the continent. All children under five years of age in the 13 countries – Benin, Cameroon, Central African Republic, Chad, Côte d’Ivoire, Democratic Republic of Congo, Guinea, Liberia, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria and Sierra Leone – will be simultaneously immunized in a coordinated effort to raise childhood immunity to polio across the continent. In August 2016, four children were paralysed by the disease in security-compromised areas in Borno state, north-eastern Nigeria, widely considered to be the only place on the continent where the virus maintains its grip.

“Twenty years ago, Nelson Mandela launched the pan-African ‘Kick Polio Out of Africa’ campaign,” said Dr Matshidiso Moeti, WHO Regional Director for Africa. “At that time, every single country on the continent was endemic to polio, and every year, more than 75 000 children were paralysed for life by this terrible disease. Thanks to the dedication of governments, communities, parents and health workers, this disease is now beaten back to this final reservoir.”

Dr Moeti cautioned, however, that progress was fragile, given the epidemic-prone nature of the virus. Although confined to a comparatively small region of the continent, experts warned that the virus could easily spread to under-protected areas of neighbouring countries. That is why regional public health ministers from five Lake Chad Basin countries - Cameroon, Central African Republic, Chad, Niger and Nigeria – declared the outbreak a regional public health emergency and have committed to multiple synchronized immunization campaigns.

UNICEF Regional Director for West and Central Africa, Ms Marie-Pierre Poirier, stated that with the strong commitment of Africa’s leaders, there was confidence that this last remaining polio reservoir could be wiped out, hereby protecting all future generations of African children from the crippling effects of this disease once and for all. “Polio eradication will be an unparalleled victory, which will not only save all future generations of children from the grip of a disease that is entirely preventable – but will show the world what Africa can do when it unites behind a common goal.”

To stop the potentially dangerous spread of the disease as soon as possible, volunteers will deliver bivalent oral polio vaccine (bOPV) to every house across all cities, towns and villages of the 13 countries. To succeed, this army of volunteers and health workers will work up to 12 hours per day, travelling on foot or bicycle, in often stifling humidity and temperatures in excess of 40°C. Each vaccination team will carry the vaccine in special carrier bags, filled with ice packs to ensure the vaccine remains below the required 8°C.

"This extraordinary coordinated response is precisely what is needed to stop this polio outbreak," said Michael K McGovern, Chair of Rotary’s International PolioPlus Committee. "Every aspect of civil society in these African countries is coming together, every community, every parent and every community leader, to achieve one common goal: to protect their children from life-long paralysis caused by this deadly disease."

The full engagement of political and community leaders at every level – right down to the district – is considered critical to the success of the campaign. It is only through the full participation of this leadership that all sectors of civil society are mobilized to ensure every child is reached.

Chad: Tchad : Aperçu de la situation humanitaire (au 28 février 2017)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Central African Republic, Chad, Nigeria, Sudan

Le Tchad fait face à des crises humanitaires interconnectées, dans un contexte de pauvreté chronique et de faible développement économique. La situation sécuritaire dans les pays voisins a entrainé d’importants mouvements de personnes vers le Tchad, ainsi que des déplacements internes depuis plusieurs années.

Des millions de personnes sont touchées par l’insécurité alimentaire et la malnutrition, en particulier dans la bande sahélienne et cette situation risque de s’aggraver pendant la période de soudure. Le pays connait également des épidémies persistantes de rougeole et des milliers de cas de paludisme ayant un impact direct sur la morbidité et la mortalité. Tous ces facteurs exposent les populations déjà vulnérables à des crises humanitaires récurrentes, exacerbant leur vulnérabilité et affectant leur capacité de résilience.

Chad: Chad: Humanitarian situation overview (as of 28th February 2017)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Central African Republic, Chad, Nigeria, Sudan

Chad is facing interconnected humanitarian crises in a context of chronic poverty and low economic development. The security situation in neighboring countries has led to large population movements into Chad, as well as internal displacement for several years.
Millions of people are affected by food insecurity and malnutrition, especially in the Sahel belt, and this situation is likely to worsen during the lean season. The country is also experiencing persistent measles epidemics and thousands of cases of malaria that have a direct impact on morbidity and mortality. All these factors expose already vulnerable populations to recurrent humanitarian crises, exacerbating their vulnerability and affecting their resilience.


Chad: Chad: Situation in the Lake region and the impact of the Nigerian crisis – Situation Report n˚ 22 (23/03/2017)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Chad, Nigeria

Highlights

  • The security situation remained calm, despite some incidents related to inter-communal tensions or acts allegedly perpetrated by armed elements.

  • Two multisector assessments in the return areas of women and children having allegedly surrendered highlighted many vulnerabilities and the likely return of nearly 40,000 people in the southern part of Bol canton.

  • New displacements to Koulkime and Kousserie were reported, caused by a feeling of insecurity among the population.

  • 117 cases of gender-based violence were reported and documented during the months of January and February in Baga Sola and Liwa areas.

  • A school kit distribution campaign for all students in the Lac region started during the week of 20 February to support the resumption of classes.

Situation Overview

The security situation remained calm, despite some incidents reported in January and February. Two incidents are linked to inter-communal tensions: on 8 January, a conflict between farmers and herders reportedly caused one death in the islands around Bol. On 16 February, clashes between two communities in Ernou village, 40km northeast of Baga Sola, reportedly resulted in one death and one seriously wounded, leading the authorities to intervene to prevent a deterioration of the situation. Two incidents were linked to the actions of armed elements: on 19 January, members of an armed group allegedly attacked fishermen on an island between Tchoukoutalia and Boma, causing three deaths (one member of an armed group and two fishermen). On 18 February, one displaced person was reportedly killed in Koulfoua. According to the authorities, this incident was allegedly caused by members of an armed group. Moreover, the ongoing military movements in the Lac region could be accompanied by a surge in security incidents, partly due to the creation of security vacuums in some areas. In 2016, the resurgence of incidents in the Lac region in June-August 2016 coincided with the military operations of the Multinational Joint Taskforce.

The situation of people having allegedly surrendered remained dynamic until the closing of the site in Baga Sola. Small waves of people allegedly surrendering continued to be recorded in January, with 4 people reportedly presenting themselves to authorities on 9 January, 12 on 10 January, 8 on 27 January, and 3 on 30 January including one woman and one child who were directly handed over to the chief of their canton of origin. In total, since July 2016, more than 1,200 people have allegedly presented themselves to the authorities. These people are now in their villages of origin. Indeed, since 20 February, the men having allegedly surrendered who were being held on a site in Baga Sola have been authorized by the authorities to join their families in their villages of origin.

They were reportedly given a written authorization that would allow their identification and monitoring. However, their status has not yet been determined. According to local authorities, this return of men having allegedly surrendered could present additional protection risks but also facilitate the reintegration of families into their communities of origin.

In addition, during the reporting period, two multisector assessments were carried out in the return areas of women and children having allegedly surrendered. A rapid assessment by the World Food Programme (WFP), the Regional Delegation for Social Affairs (DRAS) and the NGO Initiative pour l’Humanitaire et le Développement (IHDL), conducted on 12 and 13 January in island areas in the south of Bol, reported multisector needs, particularly in food security. Indeed, low food stocks and insufficient incomes lead to the adoption of negative survival strategies (reduction in the number of meals per day, borrowing money, etc.). According to the assessment, women and children who returned to their villages of origin have not faced integration problems, but specific cases of stigmatization require follow-up.

Following this mission, and upon recommendation of the Humanitarian Country Team, a multisector assessment mission was organized from 10 to 14 February to assess the conditions of return of people having allegedly surrendered who were transferred to their villages of origin and to identify the humanitarian needs in the return areas. The mission estimates that some 40,000 people have returned to 14 villages and sites in Bol subprefecture, including island areas.

The main need these populations face is food and livelihoods, which have been severely affected by the crisis.

The need for non-food items, especially blankets, was also mentioned. The vulnerability of populations is exacerbated by movement restrictions linked to the implementation of state of emergency measures (despite its expiry on 24 October 2016) and by poor access to essential services such as health centers, schools and limited access to safe drinking water and sanitation. Despite the absence of specific protection problems for people having allegedly surrendered who have returned to their villages, numerous protection incidents, particularly gender-based violence, have been reported and require specific assistance. As regards people having allegedly surrendered, psychosocial support should be provided in order to address the trauma experienced. An operational plan has been developed to mobilize efforts for a joint response to multi-sectoral needs in the southern basin of the lake . Difficulties in accessing the islands were the main constraint faced by the mission and could have an impact on the delivery of assistance to the population.

The multisector needs severity matrix underscores a particularly critical situation in sites visited in island areas. Two villages, Medi Kouta and Nahr, are the most vulnerable. Most of the sites visited demonstrate a severe vulnerability in the education sector and a critical situation regarding access to health, water and sanitation, as well as mechanisms to ensure protection.

Chad: Tchad : Impact de la crise nigériane dans la région du Lac Rapport de Situation n° 22 (23/03/2017)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Chad, Nigeria

Faits saillants

  • La situation sécuritaire est restée calme, malgré quelques incidents liés à des tensions intercommunautaires ou des actes d’éléments armés.

  • Deux évaluations multisectorielles dans les zones de retour des femmes et enfants en situation de reddition ont souligné de nombreuses vulnérabilités et les retours probables de près de 40 000 personnes au sud du canton de Bol.

  • De nouveaux déplacements vers Koulkime et Kousserie, causés par un sentiment d’insécurité des populations, ont été rapportés.

  • 117 cas de violences basées sur le genre ont été rapportés et documentés au cours des mois de janvier et de février dans les zones de Baga Sola et Liwa.

  • Une campagne de distribution de matériels scolaires pour tous les élèves de la région du Lac a commencé à partir de la semaine du 20 février afin d’appuyer la reprise des cours.

Aperçu de la situation

La situation sécuritaire est restée calme, malgré quelques incidents rapportés en janvier et février. Deux incidents sont liés à des tensions intercommunautaires : le 8 janvier, un conflit entre agriculteurs et éleveurs aurait causé un mort dans les îles autour de Bol. Le 16 février, des affrontements entre deux communautés dans le village Ernou, à 40km au nord-est de Baga Sola, auraient causé un mort et un blessé grave, et auraient amené les autorités à intervenir pour prévenir une détérioration de la situation. Deux incidents sont liés aux actions d’éléments armés : le 19 janvier, des membres d’un groupe armé auraient attaqué des pêcheurs dans une île entre Tchoukoutalia et Boma, causant trois morts (un membre du groupe armé et deux pêcheurs). Le 18 février, un déplacé aurait été tué à Koulfoua ; selon les autorités, cet incident aurait été causé par les membres d’un groupe armé. Par ailleurs, les mouvements militaires en cours dans la région du Lac pourraient s’accompagner d’un regain d’incidents sécuritaires, en partie dus à la création de vides sécuritaires dans certaines localités. En 2016, la recrudescence d’incidents dans la région du Lac en juin-août 2016 avait en effet coïncidé avec les opérations militaires de la Force Multinationale Mixte.

La situation relative aux personnes en situation de reddition est restée dynamique jusqu’à la fermeture du site de Baga Sola. Les vagues de reddition de faible ampleur ont continué en janvier : ainsi, 4 personnes se seraient présentées le 9 janvier, 12 personnes le 10 janvier, 8 personnes le 27 janvier, et 3 personnes dont une femme et un enfant le 30 janvier, ces derniers ayant été directement remis à leur chef de canton d’origine. Au total, depuis juillet 2016, plus de 1 200 personnes se seraient ainsi présentées aux autorités. Ces personnes sont désormais dans leurs villages d’origine. En effet, depuis le 20 février, les hommes en situation de reddition encore retenus sur un site à Baga-Sola ont été autorisés par les autorités à rejoindre leurs familles dans leurs villages d’origine. Il leur aurait été remis une autorisation écrite qui permettrait leur identification et leur suivi. Cependant, leur statut n’a toujours pas été déterminé. Selon les autorités locales, ce retour d’hommes en situation de reddition pourrait présenter des risques de protection supplémentaires, mais aussi faciliter la réintégration des familles au sein de leurs communautés d’origine.

Par ailleurs, sur la période du rapport, deux évaluations multisectorielles ont été réalisées dans les zones de retour des femmes et enfants en situation de reddition. Une évaluation rapide réalisée par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), la Délégation régionale des Affaires Sociales (DRAS) et l’ONG Initiative pour l’Humanitaire et le Développement Local (IHDL), les 12 et 13 janvier, dans les zones insulaires au sud de Bol, a rapporté des besoins multisectoriels, notamment en sécurité alimentaire. En effet, les faibles stocks de vivres et les revenus insuffisants entrainent l’adoption de stratégies de survie négatives (réduction du nombre de repas par jour, emprunt d’argent, etc.). Selon l’évaluation, les femmes et les enfants retournés dans leurs villages d’origine n’auraient pas été confrontés à des problèmes d’intégration, mais des cas de stigmatisation requièrent un suivi spécifique.
Suite à cette mission, et sur recommandation de l’Equipe Humanitaire Pays, une mission d’évaluation multisectorielle a été organisée du 10 au 14 février afin d’évaluer les conditions de retour des personnes en situation de reddition transférées dans leurs villages d’origine et d’identifier les besoins humanitaires de la population dans les zones de retour. La mission estime que quelque 40 000 personnes sont retournées dans les 14 villages et sites dans la souspréfecture de Bol, y compris les zones insulaires.

Le principal besoin des populations reste l’alimentation et les moyens d’existence, qui ont été sévèrement affectés par la crise. Le besoin en articles ménagers, surtout en couvertures, a été exprimé. La vulnérabilité des populations est exacerbée par les restrictions de mouvements liés à l’application des mesures de l’état d’urgence (malgré son expiration depuis le 24 octobre 2016) ainsi que par le faible accès aux services essentiels tels que centres de santé, écoles et l’accès limité à l’eau potable et à l’assainissement. Malgré l’absence de problèmes de protection spécifiques aux personnes en situation de reddition retournées dans leurs villages, il a été rapporté de nombreux incidents de protection, en particulier des violences basées sur le genre, qui requièrent une assistance spécifique. En ce qui concerne les personnes en situation de reddition, un appui psychosocial devrait être envisagé pour répondre aux traumatismes vécus. Un plan opérationnel a été développé pour mobiliser les efforts en vue d’une réponse commune aux besoins multisectoriels dans la cuvette sud du lac. Les difficultés d’accès aux îles ont été la principale contrainte rencontrée par la mission et risqueraient d’avoir un impact sur l’acheminement de l’assistance aux populations.

La matrice de sévérité des besoins multisectoriels souligne une situation particulièrement critique pour les sites visités dans les zones insulaires. Deux villages, Medi Kouta et Nahr, sont les plus vulnérables. La plupart des sites visités enregistrent une vulnérabilité sévère en éducation, et une situation critique pour l’accès à la santé, à l’eau et à l’assainissement, ainsi qu’à des mécanismes permettant d’assurer la protection.

World: D’une côte à l’autre : l’Afrique s’unit pour combattre la menace de la poliomyélite

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Source: World Health Organization, UN Children's Fund
Country: Benin, Cameroon, Central African Republic, Chad, Côte d'Ivoire, Democratic Republic of the Congo, Guinea, Liberia, Mali, Mauritania, Niger, Nigeria, Sierra Leone, World

Avec l’intensification de la riposte régionale d’urgence à la flambée, 116 millions d’enfants vont être vaccinés sur tout le continent

23 mars 2017 – Genève/Brazzaville/New York/Dakar : Plus de 190 000 vaccinateurs dans 13 pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale vont vacciner plus de 116 millions d’enfants la semaine prochaine pour faire disparaître le dernier bastion de la poliomyélite sur ce continent.

La campagne de vaccination synchronisée, l’une des plus grandes jamais organisées en Afrique, fait partie des mesures urgentes pour mettre définitivement fin à la poliomyélite sur ce continent. Tous les enfants de moins de cinq ans dans les 13 pays – Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Sierra Leone et Tchad – seront simultanément vaccinés dans le cadre d’un effort coordonné pour renforcer l’immunité des enfants contre la poliomyélite à l’échelle continentale. En août 2016, quatre enfants ont été paralysés par cette maladie dans des zones d’insécurité de l’État de Borno, au nord-est du Nigéria, généralement considéré comme étant le dernier endroit en Afrique où le virus reste implanté.

« Il y a 20 ans, Nelson Mandela a lancé la campagne panafricaine ‘Bouter la polio hors d’Afrique’ », a rappelé le Dr Matshidiso Moeti, Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique. « À cette époque, la poliomyélite était endémique dans chaque pays du continent et, chaque année, cette terrible maladie paralysait plus de 75 000 enfants pour tout le reste de leur vie. Grâce au dévouement des gouvernements, des communautés, des parents et des personnels de santé, elle est maintenant combattue jusque dans son dernier réservoir. »

Le Dr Moeti a prévenu cependant que ce progrès était fragile, compte tenu du potentiel épidémique du virus. Bien que confiné dans une région proportionnellement petite du continent, les experts ont averti que le virus pouvait se propager facilement dans des zones mal protégées des pays limitrophes. C’est la raison pour laquelle les Ministres de la santé publique des cinq pays du bassin du Lac Tchad – le Cameroun, le Niger, le Nigéria, la République centrafricaine et le Tchad – ont déclaré que la flambée était une urgence régionale de santé publique et se sont engagés à organiser de multiples campagnes de vaccination synchronisées.

La Directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, Mme Marie‑Pierre Poirier, a déclaré qu’avec l’engagement résolu des dirigeants africains, on peut s’attendre à ce que ce dernier réservoir finisse par être balayé, assurant ainsi la protection une bonne fois pour toutes de toutes les futures générations d’enfants africains contre les effets invalidants de la poliomyélite. « L’éradication sera une victoire sans égale, qui préservera toutes les futures générations d’enfants de l’emprise d’une maladie qu’on peut totalement éviter, mais qui montrera aussi au monde ce que l’Afrique peut faire lorsqu’elle s’unit pour un but commun. »

Pour stopper dès que possible la propagation potentiellement dangereuse de la poliomyélite, des bénévoles apporteront le vaccin antipoliomyélitique oral bivalent (VPOb) dans chaque maison de chaque ville, grande ou petite, et de chaque village dans les 13 pays. Pour réussir, tous ces bénévoles et agents de santé travailleront jusqu’à 12 heures par jour, se déplaçant à pied ou en vélo, souvent dans une humidité suffocante et avec des températures dépassant les 40 °C. Chaque équipe transportera le vaccin dans des sacs spéciaux, remplis d’accumulateurs de froid pour garantir qu’il reste à une température inférieure aux 8 °C requis.

« Cette extraordinaire action coordonnée est précisément ce qu’il faut pour mettre fin à cette flambée de poliomyélite », s’est félicité Michael K. McGovern, Président du Comité PolioPlus du Rotary’s International. « Tous les aspects de la société civile dans ces pays africains s’unissent – chaque communauté, chaque parent et chaque responsable local – pour atteindre un but commun : protéger leurs enfants de la paralysie définitive causée par cette maladie mortelle. »

On estime que l’engagement total des dirigeants politiques et des responsables locaux à tous les niveaux, jusqu’au moindre district, est essentiel pour le succès de la campagne. Ce n’est qu’avec la participation sans réserve de tous ces chefs de file que tous les secteurs de la société civile se mobilisent pour garantir la vaccination de chaque enfant.

-Fin-

Notes aux rédactions : Le vaccin antipoliomyélitique oral bivalent (VPOb) immunise contre deux des trois sérotypes de poliovirus sauvage : 1 et 3. Le poliovirus sauvage de type 2 a été éradiqué.

L’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP) est dirigée par les gouvernements nationaux sous la houlette de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), du Rotary International, des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis d’Amérique (CDC) et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), avec l’appui de la Fondation Bill & Melinda Gates. Depuis son lancement à l’Assemblée mondiale de la Santé de 1988, l’IMEP a réduit de plus de 99 % l’incidence mondiale de la poliomyélite. Elle reçoit l’appui financier des gouvernements des pays affectés, des fondations du secteur privé, des gouvernements donateurs, d’organisations multilatérales, de personnes privées, d’organisations humanitaires et non gouvernementales et d’entreprises. La liste complète des contributeurs peut être consultée sur : http://polioeradication.org/financing/donors/

Pour en savoir plus, prendre contact avec :

Tarik Jasarevic, Organisation mondiale de la Santé jasarevict@who.int +41 79 367 6241
Patrick Rose, UNICEF, prose@unicef.org, +221 786 380 250
Rod Curtis, UNICEF Relations extérieures (État de Borno, Nigéria) rcurtis@unicef.org
+1 917 618 7555

Chad: Humanitarian Bulletin Chad, Issue 02 | February 2017

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Central African Republic, Chad, Nigeria

HIGHLIGHTS

  • After three years of assistance at the Gaoui site, the humanitarian community advocates for durable solutions to facilitate the reintegration of returnees.

  • The Oslo Humanitarian Conference allowed the countries of the Lake Chad Basin to receive pledges of US $ 672 million, including US $ 458 million in 2017.

Toward sustainable solutions for Gaoui returnees

Decreasing humanitarian response in the site

Some 5,000 Chadian returnees (57% women and 43% men) who have been arriving in Chad since January 2014, after decades spent in the Central African Republic (CAR), were installed in Zafaye site, Gaoui (about 15 km north-east of N’Djamena) by the authorities with the support of the International Organization for Migration (IOM).

After three years of assistance, almost all humanitarian actors withdrew from the site due to a lack of funding, resulting in deterioration of the living conditions of returnees. Food distributions are sporadic; half of the 700 shelters are seriously dilapidated; lack of livelihoods weakens access to health care at the centre located three kilometres from the site and less than half of the 18 boreholes on the site and only 40 per cent of the latrines are functional. In addition, 40 per cent of children enrolled in N'Djamena schools off-site were dismissed for non-payment of school fees. UNICEF, however, continues to support the site’s school by covering the teachers' salaries via the national NGO CDVT (Comité pour le Développement du Volontariat au Tchad). For the 2016-2017 school year, UNICEF intends to innovate, by developing income-generating activities with pupils’ parents, so that over time, teachers' salaries are entirely borne by them.

Since 2016, the humanitarian community has been advocating for durable solution oriented assistance in order to facilitate the reintegration of Gaoui returnees. Indeed, the majority of the returnees wish to leave the site to integrate the city of N'Djamena and resume a normal life. This is reflected in the International Organization for Migration (IOM)’s survey conducted in 2016 in collaboration with the NGO ADES (Agence pour le Développement Economique et Social). Priority needs include access to housing and livelihoods followed by access to education and employment. The majority of returnees, made up of former merchants, want to resume income-generating activities that will allow them to take care of themselves and thus elude dependency on humanitarian aid.

Chad: Chad: Situation in the Lac region and impact of the Nigerian crisis Situation Report n° 22 (23/03/2017)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Chad, Nigeria

Highlights

  • The security situation remained calm, despite some incidents related to inter-communal tensions or acts allegedly perpetrated by armed elements.

  • Two multisector assessments in the return areas of women and children having allegedly surrendered highlighted many vulnerabilities and the likely return of nearly 40,000 people in the southern part of Bol canton.

  • New displacements to Koulkime and Kousserie were reported, caused by a feeling of insecurity among the population.

  • 117 cases of gender-based violence were reported and documented during the months of January and February in Baga Sola and Liwa areas.

  • A school kit distribution campaign for all students in the Lac region started during the week of 20 February to support the resumption of classes.

Situation Overview

The security situation remained calm, despite some incidents reported in January and February. Two incidents are linked to inter-communal tensions: on 8 January, a conflict between farmers and herders reportedly caused one death in the islands around Bol. On 16 February, clashes between two communities in Ernou village, 40km northeast of Baga Sola, reportedly resulted in one death and one seriously wounded, leading the authorities to intervene to prevent a deterioration of the situation. Two incidents were linked to the actions of armed elements: on 19 January, members of an armed group allegedly attacked fishermen on an island between Tchoukoutalia and Boma, causing three deaths (one member of an armed group and two fishermen). On 18 February, one displaced person was reportedly killed in Koulfoua. According to the authorities, this incident was allegedly caused by members of an armed group. Moreover, the ongoing military movements in the Lac region could be accompanied by a surge in security incidents, partly due to the creation of security vacuums in some areas. In 2016, the resurgence of incidents in the Lac region in June-August 2016 coincided with the military operations of the Multinational Joint Taskforce.

The situation of people having allegedly surrendered remained dynamic until the closing of the site in Baga Sola. Small waves of people allegedly surrendering continued to be recorded in January, with 4 people reportedly presenting themselves to authorities on 9 January, 12 on 10 January, 8 on 27 January, and 3 on 30 January including one woman and one child who were directly handed over to the chief of their canton of origin. In total, since July 2016, more than 1,200 people have allegedly presented themselves to the authorities. These people are now in their villages of origin. Indeed, since 20 February, the men having allegedly surrendered who were being held on a site in Baga Sola have been authorized by the authorities to join their families in their villages of origin.
They were reportedly given a written authorization that would allow their identification and monitoring. However, their status has not yet been determined. According to local authorities, this return of men having allegedly surrendered could present additional protection risks but also facilitate the reintegration of families into their communities of origin.

In addition, during the reporting period, two multisector assessments were carried out in the return areas of women and children having allegedly surrendered. A rapid assessment by the World Food Programme (WFP), the Regional Delegation for Social Affairs (DRAS) and the NGO Initiative pour l’Humanitaire et le Développement (IHDL), conducted on 12 and 13 January in island areas in the south of Bol, reported multisector needs, particularly in food security. Indeed, low food stocks and insufficient incomes lead to the adoption of negative survival strategies (reduction in the number of meals per day, borrowing money, etc.). According to the assessment, women and children who returned to their villages of origin have not faced integration problems, but specific cases of stigmatization require follow-up.

Following this mission, and upon recommendation of the Humanitarian Country Team, a multisector assessment mission was organized from 10 to 14 February to assess the conditions of return of people having allegedly surrendered who were transferred to their villages of origin and to identify the humanitarian needs in the return areas. The mission estimates that some 40,000 people have returned to 14 villages and sites in Bol subprefecture, including island areas.

The main need these populations face is food and livelihoods, which have been severely affected by the crisis. The need for non-food items, especially blankets, was also mentioned. The vulnerability of populations is exacerbated by movement restrictions linked to the implementation of state of emergency measures (despite its expiry on 24 October 2016) and by poor access to essential services such as health centers, schools and limited access to safe drinking water and sanitation. Despite the absence of specific protection problems for people having allegedly surrendered who have returned to their villages, numerous protection incidents, particularly gender-based violence, have been reported and require specific assistance. As regards people having allegedly surrendered, psychosocial support should be provided in order to address the trauma experienced. An operational plan has been developed to mobilize efforts for a joint response to multi-sectoral needs in the southern basin of the lake . Difficulties in accessing the islands were the main constraint faced by the mission and could have an impact on the delivery of assistance to the population.

The multisector needs severity matrix underscores a particularly critical situation in sites visited in island areas. Two villages, Medi Kouta and Nahr, are the most vulnerable. Most of the sites visited demonstrate a severe vulnerability in the education sector and

Chad: Eradication de la Polio : 4,2 millions d’enfants à vacciner au Tchad

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Source: UN Children's Fund
Country: Chad, Nigeria

Aucun cas de Polio n’a été enregistré au Tchad depuis près de cinq ans. Toutefois, les risques de réintroduction et de propagation de la maladie persistent.

N’Djamena, 25 Mars 2017– Du 25 au 28 mars 2017, le Ministère de la Santé Publique, en étroite collaboration avec l'UNICEF et l'OMS, lance une campagne de vaccination contre la Poliomyélite ciblant 4,2 millions d’enfants entre 0 et 5 ans dans l’objectif de son éradication totale au Tchad.

« La polio est une maladie pouvant avoir des conséquences irréversibles pour un enfant faute de vaccination complète. Un enfant non vacciné peut contaminer jusqu’à deux cents enfants autour de lui. A l’inverse, un enfant complètement vacciné est protégé de tout risque d’invalidité et de paralysie à vie, » a déclaré Mme Ngarbatina Carmel Soukate, Ministre de la Santé Publique, appelant tous les parents à faire vacciner leurs enfants en bas âge.

Entre 2010 et 2016, 51 campagnes de vaccination contre la polio ont été organisées, touchant une moyenne d’environ 4 million d’enfants de moins de 5 ans par campagne nationale. Sur le vaste territoire tchadien, plus de 5 000 mobilisateurs sociaux (crieurs et relais communautaires) et plus de 25 000 vaccinateurs ont été impliqués à chaque campagne nationale et plus de 154 millions de doses de vaccins ont été utilisées pendant toute la période.

« L’éradication totale de la poliomyélite en Afrique est pourtant, à portée de main au cours des prochaines années. Pour y arriver, la mobilisation de l’ensemble des autorités gouvernementales, traditionnelles et religieuses ainsi que celle de la population est essentielle, » a ajouté le Représentant de l’OMS au Tchad, Dr Jean-Bosco Ndihokubwayo.

Depuis juin 2012, aucun cas de poliovirus sauvage n’a été déclaré au Tchad. Toutefois, une nouvelle menace a refait surface dans la région avec la découverte de nouveaux cas en 2016 dans l’Etat de Borno au Nord-Est du Nigeria. Compte tenu de mouvements de population dans cette région proche du Lac Tchad et de la faible couverture vaccinale des enfants, les risques de contamination sont très importants.

« La vaccination est particulièrement importante pour les familles les plus difficiles à atteindre et qui ne disposent pas d’informations suffisantes sur la vaccination. Il n'existe pas de traitement contre la polio, la maladie peut être évitée uniquement par la vaccination. Aucun enfant ne devrait souffrir de cette maladie dévastatrice, » a conclu le Représentant de l'UNICEF au Tchad, M. Philippe Barragne-Bigot.

Cette campagne de vaccination est encadrée dans un programme synchronisé dans 13 pays d’Afrique et fait partie des mesures urgentes pour mettre définitivement fin à la poliomyélite sur le continent. Tous les enfants de moins de cinq ans de ces pays - Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Sierra Leone et Tchad – seront simultanément vaccinés dans le cadre d’un effort coordonné pour renforcer l’immunité des enfants contre la poliomyélite à l’échelle continentale. Plus de 190 000 vaccinateurs vont vacciner plus de 116 millions d’enfants pour faire disparaître le dernier bastion de la poliomyélite en Afrique.

Note aux Rédacteurs L’effort de l’éradication de la poliomyélite au Tchad se déroule sous l’égide de l’initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (GPEI) et implique de nombreux partenaires, y compris les donateurs. L’Union Européenne, les gouvernements du Japon, du Canada et des Etats Unis, ainsi que des partenaires mondiaux tels que la Fondation Bill et Melinda Gates, GAVI alliance, le Rotary International et les Center for Disease Control and Prévention, (CDC) joue un rôle clé dans le financement des interventions d’éradication de la poliomyélite.

Pour plus d’informations sur la campagne, veuillez contacter :

Nadji Ndoumanbe Kaldor I Attaché de presse I Ministère de la Santé Publique I +235 66 43 7492 I nadjikaldor@yahoo.fr I www.sante-tchad.org

Maria Fernandez I Chef de la Communication I UNICEF Tchad I +235 66 36 00 42 I mfernandez@unicef.org I www.unicef.org/chad

Jonas NAISSEM I Chargé de l’Information et de la Promotion de la santé I OMS Tchad I +235 66 29 47 20 I naissemj@who.int I www.who.int/country/tcd/fr

Nigeria: West and Central Africa: Weekly Regional Humanitarian Snapshot (21 - 27 March 2017)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Cameroon, Central African Republic, Chad, Guinea, Nigeria

CAMEROON

OVER 2,600 NIGERIAN REFUGEES FORCEFULLY RETURNED

Cameroon has forcefully returned more than 2,600 Nigerian refugees since January, UNHCR reported on 21 March. Several groups of Nigerian refugees were also forced to return to conflict-hit north-east Nigeria last year. UNHCR urged Nigeria’s neighbours to continue keeping their borders open to grant access and asylum to people fleeing the conflict. On 2 March, Cameroon and Nigeria together with UNHCR signed a tripartite agreement on the voluntary repatriation of Nigerian refugees in Cameroon.

CHAD

POLIO VACCINATION TARGETS 4.2 MILLION CHILDREN

Since 25 March, the Ministry of Public Health, UNICEF and WHO are conducting a four-day national immunization campaign against polio targeting 4.2 million children under five. Between 2010 and 2016, 51 immunization drives against polio have been conducted, reaching an average of 4 million children under five. Chad has reported no polio cases since June 2012. However, new cases erupted last year in Borno state in neighbouring Nigeria. Due to population movements in the area and low immunization coverage of children, the risk of infection spread is high. The latest vaccination campaign is part of a synchronized campaign in 13 African countries targeting more than 116 million children under five in an attempt at definitively eradicating polio in the continent.

CENTRAL AFRICAN REPUBLIC

IDPs RELOCATE TO NEW SITE

In the northern Kaga-Bandoro town, a site set up to host displaced people who had sought refuge near the MINUSCA peacekeepers’ base after the October 2016 violence is gradually filling up. As of 21 March, 2,750 people had relocated to the new site and about 8,000 others had returned to their neighbourhoods.

GUINEA

OVER 3,400 MEASLES CASES RECORDED SINCE JANUARY

More than 3,400 cases of measles and eight deaths have been reported since January.
The outbreak has been reported in at least 17 health districts. As of 20 March, 148,133 children had been vaccinated in N’Zérékoré, prefecture in the country’s south.
Vaccinations in other regions are to be limited to children younger than five years due to lack of finances and vaccines. There are worries that older children could be dangerously exposed.

NIGERIA

MORE THAN 50,000 TO FACE FAMINE IN JUNE - AUGUST

More than 50,000 people risk famine in Adamawa, Borno and Yobe states between June - August if no adequate measures are taken, according to the Cadre Harmonisé food security assessment released on 23 March. Overall, some 5.2 million people across the three states are projected to face severe food insecurity, one third of them at “emergency” levels. Ongoing conflict and attacks have prevented farmers from growing crops for over three consecutive years triggering severe food crisis in the largely agrarian region.

SUICIDE ATTACKS HIT DISPLACEMENT SITES

Five suicide bombers on 22 March hit three locations at Muna Garage area in the northeastern Maiduguri city, killing three people and injuring more than 20 others. Muna Garage hosts thousands of displaced people in informal settlements and also serves as assembly point for vehicles to be escorted outside the city. The area has been targeted repeatedly by suspected Boko Haram attackers.


Nigeria: Afrique de l’Ouest et du Centre: Aperçu humanitaire hebdomadaire (21 – 27 mars 2017)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Cameroon, Central African Republic, Chad, Guinea, Nigeria

CAMEROUN

PLUS DE 2 600 RÉFUGIÉS NIGÉRIANS RENVOYÉS DE FORCE

Le Cameroun a renvoyé de force plus de 2 600 réfugiés nigérians depuis janvier, a rapporté le HCR le 21 mars. L'an dernier, plusieurs groupes de réfugiés nigérians ont également été forcés de retourner dans la région du nord-est du Nigeria touchée par le conflit. Le HCR a exhorté les pays voisins du Nigeria à continuer à garder leurs frontières ouvertes pour permettre l'accès et l'asile aux personnes fuyant le conflit. Le 2 mars, le Cameroun et le Nigeria ont signé avec le HCR un accord tripartite sur le rapatriement volontaire des réfugiés nigérians au Cameroun.

TCHAD

CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LA POLIO

Depuis le 25 mars, le ministère de la Santé publique, l'UNICEF et l'OMS mènent une campagne nationale de vaccination de quatre jours contre la poliomyélite visant 4,2 millions d'enfants de moins de cinq ans. Entre 2010 et 2016, 51 campagnes de vaccination contre la polio ont été menées, atteignant en moyenne 4 millions d'enfants de moins de cinq ans. Le Tchad n'a rapporté aucun cas de polio depuis juin 2012. Cependant, de nouveaux cas ont éclaté l'année dernière dans l'état de Borno au Nigeria voisin. En raison des mouvements de population dans la région et de la faible couverture vaccinale des enfants, le risque de propagation de l'infection est élevé. Cette récente campagne de vaccination fait partie d'une campagne synchronisée dans 13 pays africains visant plus de 116 millions d'enfants de moins de cinq ans dans le but d'éradiquer définitivement la poliomyélite sur le continent.

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

RÉINSTALLATION DE DÉPLACÉS DANS UN NOUVEAU SITE

Dans la ville de Kaga Bandoro, au nord, un site mis en place pour accueillir des personnes déplacées qui avaient trouvé refuge près de la base de la MINUSCA après la violence d'octobre 2016 se remplit progressivement. Au 21 mars, 2 750 personnes y étaient installées et environ 8 000 autres étaient retournées chez elles.

GUINÉE

PLUS DE 3 400 CAS DE ROUGEOLE DEPUIS JANVIER

Plus de 3 400 cas de rougeole et huit décès ont été signalés depuis janvier. L’épidémie a été signalée dans au moins 17 districts sanitaires. Au 20 mars, 148 133 enfants avaient été vaccinés dans la préfecture de N'Zérékoré, au sud du pays. Les vaccinations dans d'autres régions doivent être limitées aux enfants de moins de cinq ans en raison du manque de ressources financières et de vaccins. Il est à craindre que des enfants plus âgés puissent être dangereusement exposés.

NIGERIA

PLUS DE 50 000 PERSONNES DEVRAIENT FAIRE FACE À LA FAMINE DE JUIN À AOÛT

Selon l'évaluation de la sécurité alimentaire du Cadre Harmonisé publiée le 23 mars, entre juin et août plus de 50 000 personnes risquent de faire face à la famine dans les états de l'Adamawa, de Borno et de Yobe si aucune mesure adéquate n'est prise. Globalement, environ 5,2 millions de personnes dans les trois états devraient faire face à une grave insécurité alimentaire, dont un tiers à des niveaux «d'urgence». Le conflit et les attaques continues ont empêché les agriculteurs de cultiver pendant plus de trois années consécutives, déclenchant une grave crise alimentaire dans la région essentiellement agricole.

PLUSIEURS ATTAQUES SUICIDES FRAPPENT DES SITES DE DÉPLACÉS

Le 22 mars, cinq kamikazes ont frappé trois sites dans les environs de Muna Garage, dans la ville de Maiduguri au nord-est, tuant trois personnes et en blessant plus de 20 autres. Muna Garage accueille des milliers de personnes déplacées dans des sites informels et sert également de point de rassemblement pour les véhicules devant être escortés en dehors de la ville. La zone a été ciblée à plusieurs reprises par des attaquants suspectés d’appartenir à Boko Haram.

Pakistan: Polio this week as of 29 March 2017

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Source: Global Polio Eradication Initiative
Country: Afghanistan, Cameroon, Chad, Guinea, Lao People's Democratic Republic (the), Mali, Niger, Nigeria, Pakistan

  • This week, synchronized polio campaigns were conducted across 13 countries in west and central Africa including Nigeria, Chad, Cameroon, Guinea, Mali, and Niger. Over 190 000 vaccinators aimed to immunize more than 116 million children over the course of the campaign.

  • New this week: The growing role of environmental surveillance in the drive to eradicate polio.

  • Summary of newly-reported viruses this week: Afghanistan – one wild poliovirus type 1 (WPV1) from an acute flaccid paralysis (AFP) case and one WPV1 from an environmental sample; Pakistan – two WPV1s from environmental samples. See country-specific sections below for more information.

Nigeria: West and Central Africa: Weekly Regional Humanitarian Snapshot (28 March - 3 April 2017)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Central African Republic, Chad, Democratic Republic of the Congo, Niger, Nigeria

CENTRAL AFRICAN REPUBLIC

100,000 NEWLY DISPLACED SINCE SEPTEMBER 2016

Fresh clashes between armed groups led to an upsurge of violence and new displacements in the prefectures of Ouaka in the centre, Haute Kotto in the east, and Mbomou in the southeast. Needs assessments are ongoing. From September 2016 to February 2017, 100,000 newly displaced persons were registered across the country.

CHAD

1,4 MILLION FACE SEVERE FOOD INSECURITY

Almost 1.4 million people will suffer from severe food insecurity between June - August if no adequate measures are taken, according to the latest assessment released on 23 March. This includes 396,000 refugees and 97,000 Chadian returnees. Overall, some 3.5 million people are projected to suffer from food insecurity during the lean season. Funding shortfalls risk affecting humanitarian actors’ capacity to respond.

ALMOST 1,300 CASES OF HEPATITIS E IN THE NORTHEAST

As of 26 March, some 1,292 cases of hepatitis E including 15 deaths were reported in the country’s southeastern Salamat region. On 14 February, the ministry of Public Health officially declared the disease an emergency. The first cases have been reported in September 2016. Humanitarian actors are supporting the authorities in their response.

DR CONGO

OVER 18,000 PEOPLE RECEIVE CASH ASSISTANCE

On 23 March, NGO Mercy Corps completed an unconditional cash intervention reaching 18,000 people in four villages southwest of Beni, in the country’s northeast. Most of them were IDPs who had arrived between October 2016 and January 2017 after fleeing their villages following clashes between armed groups.

NIGER

MENINGITIS EPIDEMIC DECLARED

On 29 March, the Government of Niger declared a meningitis epidemic in three health centers of the Niamey II health district. Six health districts are in alert in the regions of Tillabéry, Dosso and Tahoua. To date, 921 cases including 55 deaths have been recorded in the country compared to almost 1,300 cases and 89 deaths at the same period last year. Health authorities, in partnership with humanitarian actors, are preparing vaccination campaigns.

NIGERIA

OVER 300 DEATHS FROM MENINGITIS

More than 2,500 cases of meningitis including 328 deaths were reported across 16 states (Cross Rivers, Federal Capital Territory in Abuja, Gombe, Jigawa, Kano, Katsina, Kebbi, Lagos, Nasarawa, Niger, Osun, Plateau, Sokoto, Taraba, Yobe and Zamfara), according to the federal ministry of Health. The World Health Organisation has secured about 5,000 doses of meningococcal vaccines for the state of Zamfara where the outbreak started in December 2016. More are expected in the coming days for other affected areas.

Nigeria: Afrique de l’Ouest et du centre: Aperçu humanitaire hebdomadaire (28 mars – 3 avril 2017)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Central African Republic, Chad, Democratic Republic of the Congo, Niger, Nigeria

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

100,000 NOUVEAUX DEPLACES DEPUIS SEPTEMBRE 2016

De nouveaux affrontements entre groupes armés ont entraîné une recrudescence de la violence et de nouveaux déplacements dans les préfectures de la Ouaka au centre, de la Haute Kotto à l'est et de Mbomou dans le sud-est. Les évaluations des besoins sont en cours. De septembre 2016 à février 2017, 100 000 personnes nouvellement déplacées ont été enregistrées à travers le pays.

TCHAD

1,4 MILLION DE PERSONNES FACE A UNE GRAVE INSECURITE ALIMENTAIRE

Près de 1,4 million de personnes souffriront d'une grave insécurité alimentaire entre juin et août si aucune mesure adéquate n'est prise, selon la dernière évaluation publiée le 23 mars. Ce chiffre comprend 396 000 réfugiés et 97 000 rapatriés tchadiens. Au total, environ 3,5 millions de personnes souffriront d'insécurité alimentaire pendant la saison de soudure. Les déficits de financement nuisent à la capacité de réponse des acteurs humanitaires.

PRES DE 1 300 CAS D’HEPATITE E

Au 26 mars, quelque 1 292 cas d'hépatite E incluant 15 décès avaient été signalés dans la région de Salamat dans le sud-est du pays. Le 14 février, le ministère de la Santé publique avait officiellement déclaré la maladie comme une urgence. Les premiers cas ont été signalés en septembre 2016. Les acteurs humanitaires soutiennent les autorités dans leur réponse.

NIGER

L’EPIDEMIE DE MENINGITE DECLAREE

Le 29 mars, le gouvernement du Niger a déclaré une épidémie de méningite dans trois centres de santé du district de santé de Niamey II. Six districts sanitaires sont en alerte dans les régions de Tillabéry, Dosso et Tahoua. À ce jour, 921 cas, dont 55 décès, ont été enregistrés dans le pays par rapport à près de 1 300 cas et 89 décès à la même période l'année dernière. Les autorités sanitaires, en partenariat avec des acteurs humanitaires, préparent des campagnes de vaccination.

NIGERIA

PLUS DE 300 DECES DUS A LA MENINGITE

Plus de 2 500 cas de méningite, dont 328 décès, ont été signalés dans 16 états (Cross Rivers, Territoire de la capitale fédérale à Abuja, Gombe, Jigawa, Kano, Katsina,
Kebbi, Lagos, Nasarawa, Niger, Osun, Plateau, Sokoto, Taraba, Yobe et Zamfara), selon le ministère fédéral de la Santé. L'organisation mondiale de la Santé a garanti environ 5 000 doses de vaccins contre le méningocoque pour l'état de Zamfara où l'épidémie a commencé en décembre 2016. D'autres sont attendus dans les prochains jours pour d'autres zones touchées.

RD CONGO

PLUS DE 18 000 PERSONNES RECOIVENT UNE AIDE EN ESPECES

Le 23 mars, l'ONG Mercy Corps a complété une intervention d’aide inconditionnelle en espèces atteignant 18 000 personnes dans quatre villages au sud-ouest de Beni, dans le nord-est du pays. La plupart d'entre eux étaient des personnes déplacées qui sont arrivées entre octobre 2016 et janvier 2017 après avoir fui leurs villages suite aux affrontements entre groupes armés.

Nigeria: Lake Chad Basin: Crisis Update No. 14 (6 April 2017)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Cameroon, Chad, Niger, Nigeria

Regional Highlights

  • More than 50,000 people risk famine in Nigeria’s north-eastern Adamawa, Borno and Yobe states between June and August. Some 5.2 million people are projected to suffer severe food scarcity, a third of them will face “emergency” levels of hunger.

  • Timely and effective agricultural support is required to see families and communities in the region’s conflict-hit areas through the upcoming lean season. Planting is expected to start in May.

  • A surge in Boko Haram attacks displaces thousands of people in several localities in north-eastern Nigeria. Military operations and poor living conditions have also forced some to flee.

  • Fear of insecurity after military withdrawal prompts thousands of people to flee Lake Chad islands in Bol locality in western Chad.

  • Suspected Boko Haram fighters attack a village in south-eastern Niger, breaking a two-month lull in Diffa region.

  • Since the start of the year, Cameroon has forcefully returned more than 2,600 Nigerian refugees, prompting concerns over civilian protection and calls on Nigeria’s neighbours to keep their borders open and grant asylum to those fleeing conflict.

Situation overview

Population movement

  • A recent surge of Boko Haram attacks, especially in Nigeria’s north-eastern region, has forced thousands of civilians to flee their communities or areas of refuge. Military operations have also forced families to flee.

  • Following a spike in Boko Haram attacks between late February and early March, more than 8,000 people were displaced anew in several localities of Borno state.

  • Several thousands of people have been displaced in areas around the Cameroon-Nigeria border following the recent raid by Nigeran military on the Sambisa forest hideout of Boko Haram.

  • The latest displacement tracking in March showed that the number of IDPs in Cameroon’s Far North now stands at more than 200,000 people, an increase by 17 per cent since January.

  • New displacements have also been reported in Chad’s western Lac region due to fear of insecurity following the withdrawal of troops to other areas of operation. Some 7,000 people have fled several Lake Chad islands since January.





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